Le Conseil National de la Jeunesse auditionne le CDJ 57

Publié le par Conseils Départementaux de la Jeunesse de Lorraine

Dans le cadre du groupe de travail sur l’Avenir des CDJ, le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) est venu auditionner un CDJ qui marche : celui de la Moselle. Bilan sur les points forts et les points faibles de cette instance souvent citée en exemple au niveau national.

Un CDJ qui est visible

Les plus : Le CDJ Mag’ contribue largement à faire connaître le CDJ, notamment auprès des élus et des institutions. Il permet de faire partager des réflexions et des valeurs sur les thèmes qui y sont abordés. Le poste au CESR permet de faire connaître l’instance auprès des institutions, des élus, des associations et des acteurs socio-professionnels.
Les moins :
Le CDJ est encore trop peu connu des jeunes.

Un CDJ qui réfléchit


Les plus : Le CDJ de la Moselle est porteur de réflexions sur les thèmes qui préoccupent la jeunesse : dans le magazine ; lorsqu’il répond à des consultations, notamment du Ministère ; lorsqu’il mène des enquêtes qui permettent de poser un diagnostic et d’élaborer des propositions (pratiques sportives féminine, discriminations, développement durable).
Les moins : Mais le CDJ ne porte pas encore assez loin ses propositions. Les propositions qui sont évoquées dans le CDJ Mag’ pourraient être mieux exploitées. Les réponses aux consultations aussi, notamment, en développant les contacts avec les élus et les institutions.

Un CDJ où les jeunes s’engagent

Les plus : Certains membres font preuve d’un réel investissement et d’autres sont engagés au niveau d’un travail en réseau même s’ils ne sont pas toujours présents.
Les moins : Mais comme tous les CDJ, celui de la Moselle doit faire face à de l’absentéisme, voire à un manque d’investissement parfois. Le fait que les membres soient déjà investis par ailleurs explique en partie cette situation. Il faudrait cibler les associations de jeunes pour que les membres se mobilisent. Il est important que ceux-ci trouvent le sens de leur action. C’est peut être l’une des conditions pour que cet engagement devienne prioritaire par rapport à d’autres. Il faudrait également trouver d’autres modes de travail que les réunions. Il est aussi nécessaire de diffuser systématiquement les comptes rendus pour que les gens ne perdent pas le fil.

Un CDJ qui est reconnu et consulté par les institutions

Les plus :
Le CDJ siège dans des commissions, dans des instances où il peut faire entendre la parole des jeunes (CESR, COPEC, Envie d’agir, etc.)
Les moins : Mais le CDJ a encore peu de contacts directs avec les administrations autres que Jeunesse et Sports (à l’exception de l’IA dans le cadre des rencontres avec les CVL)

Un CDJ qui fait le lien entre les jeunes et les institutions

Les plus : En Moselle, le CDJ remplit assez bien cette fonction au travers du magazine, des micro trottoirs et des  enquêtes qu’il réalise.
Les moins : Le CDJ n’a pas suffisamment de contacts avec les jeunes du département ; pas suffisamment non plus avec les jeunes des structures représentées au sein du conseil. Il faudrait travailler sur le lien entre le conseil, les structures représentées et les jeunes de ces structures, peut être en éditant une newsletter faisant part de l’activité du conseil.
   
Un CDJ qui influe sur les décisions administratives ou politiques

Ceci est difficilement mesurable à l’échelle d’un département et se jouerait plutôt au niveau national. Le CDJ diffuse cependant un certain nombre de valeurs et de positions qui peuvent faire évaluer les mentalités.

Publié dans CNJ News

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